- La ville
- Ses services
- Vos démarches
- Vos activités
- Démocratie locale
La ville
L'actuelle Mairie est la maison natale d'André Dunoyer de Segonzac (1884-1974), peintre et graveur mondialement connu, que les Prudhomme-Petit, arrières grands parents de l'artiste, avaient fait construir vers 1860.
Cette grosse maison blanche du second empire a été bâtie à l'emplacement de l'antique hôtel seigneurial du lieu : maison forte mentionnée en 1383, puis en 1422 et 1426, lorsque le fief de Boussy entra dans les possessions de la puissante abbaye de Saint-Antoine de Viennois (Isère / Dauphiné). Reconstruite au XVIIe siècle (L 22,36 m, l. 11 m) son assise repose en partie (au nord, côté cour d'honneur) sur un ouvrage d'art de l'ancien bâtiment médiéval : un couloir sous voûtes, à la muraille forte épaisse dans lequel a été installé un bloc sanitaire (niveau rez-de-parc).
C'est en 1967 que la municipalité d’alors s’est rendue acquéreur de cette propriété en très mauvais état dont il ne restait que trois hectares de parc sur les sept initialement aménagés à l'anglaise. Réhabilitée puis agencée comme Hôtel de ville, cette magnifique maison fut ouverte au public au début de l'année 1970.
Cette grille provient du "Château-Neuf" du bourg d'Etiolles : de la campagne de M. Charles Guillaume Le Normant, seigneur d'Etiolles en 1741, marié cette année là, à Jeanne-Antoinette Poisson (1721-1764), future "Marquise de Pompadour".
Lorsque le maire de Boussy-Saint-Antoine acheta la maison natale de Dunoyer de Segonzac, en 1967, à M. Louis Couhé, administrateur de sociétés, il n'y avait plus de grille d'entrée : l'ancienne avait été vendue à un antiquaire.
Aussi, M. Le Maire se fit un point d'honneur d'en trouver une.
En définitive, c'est la SCIC, maître d'ouvrage des opérations d'urbanisme et de constructions du Val d'Yerres, qui, en 1969, lui offrit l'une des grilles du château d'Etiolles (démoli) dont elle avait acquis la propriété, également à des fins urbanistiques.
Ce Musée-bibliothèque est situé en bordure de la cour d'honneur de l'hôtel de ville. Il a été aménagé, en 1984, au RDC de l'ancienne sellerie de la propriété Prudhomme. Il abrite un important ensemble de gravures (eaux-fortes de Géorgiques, de vues de paris, de portraits), de lithographies (Paris, Saint-Tropez, Grande-Guerre), de cuivres rayés, d'affiches et de catalogues d'exposition, de photographies de famille, de documents, de médailles, d'ouvrages provenant, pour la plupart, de la bibliothèque du donateur, le peintre André Dunoyer de Segonzac, (livres illustrés, biographies, carnets de notes, plaquettes, journaux, répertoires de l’œuvre gravée, etc.) : le tout constituant une intéressante documentation sur la vie et l’œuvre de cet artiste attachant qui reçu en 1933 le premier prix de peinture de l’institut Carnegie au USA, et, en 1934 le premier prix de peinture de la biennale de Venise.
Au cours de l'été 1968, le maire de Boussy-Saint-Antoine, M. Georges Coubard, avait invité le peintre André Dunoyer de Segonzac à venir voir sa veille demeure familiale. Le maître y vint seul. Ainsi, était née l'idée d'aménager sa chambre Natale en Musée. L'inauguration eut lieu le 8 novembre suivant, en présence du secrétaire d'état à l'Education nationale M. Léo Hamon.
L'inauguration de l’actuel Musée-Bibliothèque eut lieu le 17 novembre 1984, lors des manifestations du centenaire de la naissance du peintre (1884-1974).
Petit pont en arc de cercle de 13 m. de portée, au tablier légèrement cintré reposant en appui sur les culées en maçonnerie (L : 2 m. chacune). Les deux parements arqués de l'arche sont en fonte. Les poutres transversales en entrecroisement sont en fer, ainsi que les contreventements. Les gardes fous à croisillons (fer forgé) ne sont pas d'origine : ils ont remplacé des «balustrades» en fonte légère.
Cet ouvrage a été sans doute choisi sur un catalogue par M. Auguste Prodhomme, magistrat parisien, qui avait acquis de M. Roze, en 1837, le domaine de la Grande Ferme et l'antique maison-forte, avec parc et dépendances, de l'ancienne seigneurie de Boussy.
Construite, en 1843, à l’époque où l'industrie était en plein développement commercial, cette passerelle appartient au « système Polonceau », du nom de son inventeur, Antoine Polonceau (1778-1847), ingénieur (X1797), qui, en 1839, déposa le brevet «pont en fonte».
Il a été avancé que cet ouvrage d'art pourrait être Eiffelien. Mais tel n’est pas le cas. En effet, Gustave Eiffel (1832-1923), ingénieur de l'Ecole centrale des arts et manufactures en 1855, ne créa les établissements Eiffel, à Levallois, qu'en 1865, où l'on montait des "structures en acier"
Ce n’est pas une fontaine (fontaine : du bas latin fontana : de fons, fontis, source) à proprement parler, mais un petit bassin protégé par une maçonnerie circulaire coiffée d’une «toiture cloche» en grès.
Cet ouvrage, désaffecté aujourd’hui, recueillait des eaux d’écoulement de sources, dont les déversements, depuis Mandres-Les-Roses, se faisaient au moyen d’une pierrée de 16 000 m de longueur.
Le trop plein de cette «fontaine» était alors canalisé vers la Grande Ferme et la Maison Forte domaniale de M. Roze, sur l’emplacement de laquelle sera construite, en 1860 la «Campagne» de M. Prudhomme, l’actuelle Mairie.
Une pierrée est un conduit fait de pierres sèches pour l’écoulement ou pour la direction des eaux.
La Grande-Ferme est l’ancien centre d’exploitation agricole d’un domaine d’une centaine d’hectares désaffecté, en 1959, lorsque l’urbanisation du Val d’Yerres déruralisa entièrement la commune. Son implantation et son bâti sont typiquement briards. Bien que maintes fois remaniée, elle a conservé son aspect monumental. Comme toutes les grandes fermes de la région, ses bâtiments s’ordonnent autour d’une vaste cour rectangulaire sur laquelle se distribuaient le logis du fermier, les écuries, les étables, la laiterie, la forge, les granges, le fenil, les remises, la porcherie et le poulailler. Dans l’angle Nord-Ouest s‘ élevait un «colombier à pied», détruit puis reconstruit en 1721, il fut démoli en 1955 pour cause de vétusté avancée.
L’existence de la «Grande-Ferme» de Boussy, tènement sans doute fort ancien n’apparaît dans les archives (An) qu’à partir de 1611. Au début des années 1960, elle fut sauvée de la démolition par Georges Coubard, alors Maire.
Elle fut conservée et utilisée comme centre culturel et centre commercial par la SCIC. Depuis 1986, elle est définitivement entrée dans le patrimoine communal comme Centre Socioculturel : CSC «La Ferme».
Une vieille légende veut que ce mégalithe (pierre-fitte : pierre fichée ou dressée) ait le pouvoir d’émettre des sons à certains moments de l’année.
Ce menhir est mentionné dans d’anciens documents d’archives à partir de 1621.
Le Moulin de Rochopt, dans son ensemble, a gardé l’aspect qu’il avait voilà plus d’un siècle et demi; seuls la grande roue à 24 pales et son appentis couvert de chaume n’ont pas été conservés après qu’il eût cessé de moudre vers 1847.
Construit sur un affleurement de roches en bas de coteau, il a la particularité d’être flanqué, au Nord, d’une échauguette ronde posée sur des corbeaux de pierre (l’ échauguette au Moyen Age désignait la sentinelle). Sa construction est antérieure à 1224, selon l’abbé Lebeuf (histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris-Paris, 1754-1758, 15 tomes, dix volumes).
L’orthographe de son nom, «Rochopt», semble être venue, fort récemment, de la fantaisie de notaires ou de géomètres. «Rocheel» en 1224, 1247, 1360, (peut-être «Rocheschel» à l’origine?); longtemps «Rocheau» du XVe au XVIIIe siècle, avec toutefois quelques variantes comme «Rochault», «Rochot» ou encore «Rocho» : affaire de patois, de phonétique; mais encore «Rochaut» pour arriver à fixer «Rochopt» lorsque les cascadeurs s’employèrent à établir la toponymie du terroir.
Sur l’autre rive, en vis à vis, avait été bâti, vers 1835, un «moulin neuf», dit de « Rocheau » équipé de mécanismes modernes. En 1900, il tournait avec une machine Farcot, de 20 CV (10 cylindres), produisant 32 quintaux de farine par jour. En 1911, il était loué à la Savoisienne, société faisant des pâtes alimentaires. En 1917, les boulonneries de Bruno s‘y installèrent, en 1923, une usine de textile (la SICT) et en 1930, un frappeur de médailles (ELBA). Enfin en 1935 un fabricant de produits chimiques (Kierner) y fixa son établissement jusqu’à sa cessation d’activité en en 1946.
En 1958, la SCIC, dans le cadre de son opération d’urbanisation du Val d’Yerres, l’acquérait, pour le démolir en 1970. Sur place (commune d’Epinay-Sous-Sénart) on voit encore quelques vestiges des fondations.
Depuis plus de cinq siècles et demi, le Vieux Pont permet de franchir l’Yerres, à pieds secs, le long de la chaussée pavée de l’ancien gué, guère guéable aujourd’hui.
Quatre arches reposent sur des culées épaisses renforcées de contreforts; une cinquième et une sixième, plus petite, bien à l’écart des trois autres, donne le passage des eaux, étales en rives gauche, lorsque la rivière est en crue.
Un érudit local, Charles Motheau, rapporte dans une communication faite en 1911 que cet ouvrage d’art fut construit, vers 1355, à la demande de Jeanne d’Evreux, Dame de Brie (Comte-Robert), « blanche » du roi Charles IV le Bel car, rentrant chez elle, à Brie, après avoir séjourné à Corbeil chez sa jeune nièce Navarre, elle aurait manqué de se noyer au gué de Boussy, sa haquenée ayant fait un écart en traversant l’Yerres subitement grossie par des pluies diluviennes. « La légende est sans doute assez proche de la réalité », disent les Anciens.
Accès direct
Espace Boussy Famille
Nous contacter
État civil
Autorisations
d'urbanisme
Numéros
utiles
Formulaires